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Lectures paresseuses
6 février 2013

Brasillach parmi nous

   Chaque 6 février, on éprouve une attention particulière à Robert Brasillach (31.03.1909- 06.02.1945) qui a su trouver des accents attachants pour peindre la vie parisienne:

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   "C'est l'heure où la fraîche nuit restitue les biens et les formes anciennes, et rien n'empêche cette rue étroite entre les murs anonymes d'être le chemin de labour entre deux pans d'ombre étoilée. Paris, derrière Paris la ville, et même Paris la province, retrouver Paris le village, à cette époque où les bateliers de la seine passaient avec leur chant rythmé, leurs barques pleines d'étoffes, vers Le Havre et les ports." (Le Voleur d'Etincelles)

p.195, "Morceaux choisis"(1949), Robert Brasillach, rassemblés et présentés par Marie-Madeleine Martin, Editions du cheval ailé (Genève)

   "Pour le reste, je n'ai plus grand'chose à ajouter. Sans doute, la Cour pourrait me demander si je regrette ce que j'ai écrit.Si je répondais que je regrette ce que j'ai écrit, vous penseriez tous que c'est pour sauver ma peau et vous me mépriseriez à bon droit. Je vous dirai donc que j'ai pu me tromper sur des circonstances, sur des faits ou sur des personnes, mais je n'ai rien à regretter de l'intention qui m'a fait agir."

p.122,"Le procès de Robert Brasillach"(1946), Jacques Isorni, Flammarion

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