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Lectures paresseuses
8 décembre 2009

De la miséricorde selon Jean-Paul II

       En ce jour de l'Immaculée Conception, dans le prolongement de la citation reprise hier, c'est une occasion de revenir sur l'encyclique "Dives in misericordia", datant du 30 nov.1980:
         
christ_misericordieux      IV.6 "La signification véritable et propre de la miséricorde ne consiste pas seulement dans le regard, fût-il le plus pénétrant et le plus chargé de compassion, tourné vers le mal moral, corporel ou matériel : la miséricorde se manifeste dans son aspect propre et véritable quand elle revalorise, quand elle promeut, et quand elle tire le bien de toutes les formes de mal qui existent dans le monde et dans l’homme. Ainsi entendue, elle constitue le contenu fondamental du message messianique du Christ et la force constitutive de sa mission. C’est ainsi que ses apôtres et ses disciples la comprenaient et la pratiquaient. Elle ne cessa jamais de se révéler, dans leur cœur comme dans leurs actions, comme une démonstration du dynamisme de l’amour qui ne se laisse « pas vaincre par le mal », mais qui est « vainqueur du mal par le bien » 69. Il faut que le visage authentique de la miséricorde soit toujours dévoilé à nouveau. Malgré de multiples préjugés, elle apparaît comme particulièrement nécessaire pour notre époque."

V.9 "
Marie est aussi celle qui, d'une manière particulière et exceptionnelle - plus qu'aucune autre - a expérimenté la miséricorde, et en même temps - toujours d'une manière exceptionnelle - a rendu possible par le sacrifice du cœur sa propre participation à la révélation de la miséricorde divine. Ce sacrifice est étroitement lié à la croix de son Fils, au pied de laquelle elle devait se trouver sur le Calvaire. Le sacrifice de Marie est une participation spécifique à la révélation de la miséricorde, c'est-à-dire de la fidélité absolue de Dieu à son amour, à l'alliance qu'il a voulue de toute éternité et qu'il a conclue dans le temps avec l'homme, avec le peuple, avec l'humanité; il est la participation à la révélation qui s'est accomplie définitivement à travers la croix. Personne n'a expérimenté autant que la Mère du Crucifié le mystère de la croix, la rencontre bouleversante de la justice divine transcendante avec l'amour: ce «baiser» donné par la miséricorde à la justice. Personne autant qu'elle, Marie, n'a accueilli aussi profondément dans son cœur ce mystère: mystère divin de la rédemption, qui se réalisa sur le Calvaire par la mort de son Fils, accompagnée du sacrifice de son cœur de mère, de son «fiat» définitif.

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