Quand l'Eglise trouve un soutien en Robert Redecker

Le dernier ouvrage de Robert Redeker, "Egobody", Fayard 2010 offre une réflexion particulièrement féconde sur la révolution anthropologique initiée par la modernité. L'auteur est philosophe, collaborateur de la revue, "Les temps modernes", vivant sous surveillance policière depuis sa tribune critique sur l'Islam donnée au Figaro le 19 septembre 2006, "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?". Cet extrait très approprié dans le contexte de harcèlement médiatique visant l'Eglise:

"L'idéal de la chasteté disparaît derrière l'industrie du rire. Se gausser de l'Eglise, de Benoît XVI, sans manquer parallèlement de se montrer pointilleusement obséquieux vis-à-vis de l'islam, représente le prototype des conformismes de notre hypermodernité, bien différents du conformisme de Monsieur Homais dans Madame Bovary. Loin d'être voltairienne, cette moquerie antipapale est un produit de consommation fabriqué par les industries du divertissement relayées par les médias. Ainsi, lorsque Benoît XVI, l'homme pourtant remarquable à bien des égards, est devenu pape, les industriels du rire l'ont déguisé en nazi, intégrant les deux impératifs de l'univers du show-business: l'anticatholicisme et l'antifascisme. durant l'hiver 2009-2010, une chronique sur France Inter de l'humoriste on ne peut plus conformiste Stéphane Guillon joua à nouveau de ces deux ressorts, anticatholique et antifascisme, en présentant Benoît XVI comme une sorte de nazi depuis l'enfance pris du tic de faire le salut hitlérien au Vatican." p.48

Redeker sur Wikipedia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Redeker
Site de Redeker:
http://www.redeker.fr/