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Lectures paresseuses
17 janvier 2012

Couvent des franciscains à Paris

    A la faveur d'une belle matinée hivernale, en partant du parc Montsouris, je suis passé devant la chapelle des franciscains que je ne connaissais pas du tout ( le bien ne fait pas de bruit ), intrigué d'abord par cette façade en brique rouge, si familière dans en Pologne et beaucoup moins à Paris. D'après le dépliant mise à disposition, voici brièvement son histoire:

  43837289 "C'est en 1934 que commencèrent à Paris dans le 14e arrondissement, au 7 de la rue Marie-Rose, les travaux de la chapelle des Franciscains. Le projet fut réalisé par les architectes V.Blavette, J.Humlot et P.Gelis. La chapelle fut consacrée en 1936.

Longue de 40 m, large de 9,60 m, la chapelle est en briques et pierres. La pierre rose de Bourgogne, la rouge de Préty. Sur le côté droit, se trouvent six petites chapelles identiques construites sur la galerie du cloître décorées de vitraux posés dans l'immédiat après-guerre. la nef est éclairée par des vitraux représentant le célèbre "Cantique des créatures" de saint françois d'Assise dus à ClaudeMalespine (1956), auteur des quatre verières du choeur représentant les dévotions de saint François (1950)."

 

Site des franciscains:

http://www.franciscains-paris.org/

DSC00572004

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                          La chapelle est ouverte
                                                          de 7 h 30 à 12 h 30
                                                          de 14 h 45 à 19 h 30.

                                                          8 h : Laudes (dim. 8 h 45)
                                                          12 h : messe communautaire
                                                          18 h 30 : prière silencieuse
                                                          19 h : vêpres
                                                           DIMANCHE messe à 10 h 30

 

L'assassinat du père Corentin

 

Pendant les années d'occupation, l'un des Pères, Corentin Cloarec, est l'aumônier des "Résistants de la Place Denfert-Rochereau".
Nous sommes fin juin 1944. La Gestapo a connaissance des noms du groupe par la dénonciation d'un de ses membres, torturé.
Le 28 juin matin, deux jeunes Français de l'Abwehr se présentent au couvent mais le Père est absent ; ils reviennent et le portier, sans méfiance, appelle le Père et l'introduit avec les visiteurs dans un parloir. Immédiatement, ils déchargent leurs armes, blessent très grièvement au ventre le Père : il a la force de se traîner au dehors du parloir et de rentrer dans le couvent.
La police, alertée, arrive vite, mais des membres de l'Abwehr, devant l'entrée du couvent, leur font comprendre qu'ils n'ont rien à faire ici.
Il est 12 h 15, deux Pères arrivent... ils découvrent le Père Corentin : un Allemand et un Français, l'arme au poing, leur donnent l'ordre de ne pas bouger mais, avec autorité, ils transportent le Père rue Sarrette, chez un médecin qui va pouvoir le soigner ; il peut encore parler : "Je leur pardonne et je meurs pour la France" ; ce sont ses dernières paroles.
Jusqu'au lundi, le corps du Père est exposé dans l'entrée et c'est une visite ininterrompue de tout le voisinage. Pour les funérailles, le lundi 3 juillet, les Allemands ne se montrent pas et c'est quelque six mille personnes qui y assistent.
L'année suivante, la rue de la Voie-Verte deviendra la rue du Père Corentin."

(Extrait de La Voix du 14e n° 215, mars-avril 1987).

 

 

 

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