Notre Dame d'Egypte à Paris

Ce lundi matin, en redescendant de la rue de l'Evangile qu'il me tardait de connaître à la suite de la nouvelle de Marcel Aymé, "Rue de l"Evangile"(1938), " « La rue de l’Évangile qui fuyait entre deux hauts murs aveugles bordant, à droite, la tranchée des chemins de fer de l’Est et, à gauche, le vaste quartier des gazomètres dont les hauts et monstrueux caissons semblaient surplomber et écraser la chaussée. Cette longue voie encaissée, sans maisons, sans passants [...] À quelque cent mètres de la place Hébert, elle s’infléchissait un peu sur la droite et semblait se poursuivre sans fin entre ses deux murs unis et se perdre en elle-même, dans le recueil "Derrière Saint Martin". Les gazomètres ne sont plus; le long de la large voie de chemin de fer vers la gare de l'Est se niche Notre Dame d'Egypte que rien extérieurement ne signale comme chapelle orientale, ainsi se glisse le charme inépuisable de Paris qui nourrit sans cesse notre curiosité:

http://www.notredame-egypte.fr/

http://www.paris.catholique.fr/657-Notre-Dame-d-Egypte.html

"Lorsque la communauté copte catholique de Paris commença à se réunir, en 1988, elle fut hébergée en différentes chapelles latines prêtées.

En septembre 1997 elle se fixa 15 rue Philippe de Girard 75010 dans la chapelle Notre Dame des malades dépendant de St Joseph artisan. Le diacre, Pierre Botros se chargea de faire exécuter en Égypte les éléments de l’iconostase, partie essentielle de la liturgie copte.

Comme la chapelle servait au culte latin à 9h et au culte copte à 11h chaque dimanche, un compromis a été établi. Les coptes, qui n’ont jamais de statues dans leurs églises, tolèrent Notre Dame des Victoires, et la crèche au temps de Noël, ainsi que le chemin de croix sur les murs, et les latins respectent et apprécient l’iconostase des coptes."