Vendredi Saint, comme appel au pardon à nos ennemis

    "Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. 

Aucune demande plus divine que celle-ci ne s'éleva au ciel depuis qu'il y a des hommes, et qui prient. Ce n'est pas la prière d'un homme, mais d'un Dieu à un  Dieu. Les hommes, qui ne pardonnent même pas l'innocence aux innocents, n'ont jamais imaginé avant ce jour qu'on puisse implorer le pardon pour ceux qui donnent la mort. Pardon inconditionné par l'ignorance, mais toujours indiciblement supérieur à la puissance naturelle de l'homme, tant qu'elle n'est pas renforcée par la grâce ou transmuée par l'imitation du Christ." p.488

   Parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font. La motivation limite l'ampleur du pardon, mais elle est exigée par la nécessité de ne pas absoudre, sans la garantie du repentir, le mal pleinement voulu. L'ignorance des hommes est si démesurée que les plus rares sont ceux qui savent vraiment ce qu'ils font. La perversité originelle, l'imitation, l'habitude, les passions qui naissent et se satisfont dans l'obscurité du sang, sont les mobiles de nos actions. La volonté obéit, même sa fiction de commandement; la conscience n'apparaît qu'à la fin, quand in reste que cendres et hontes."

p.488, "Histoire du Christ"(1921, première édition), Giovanni Papini, Livre de poche n°32369

 Un exemple du pardon à nos ennemis:

Le 4 février 2014, le Patriarcat Catholique Byzantin et le Synode des évêques de l'UO GCC ont appelé à une mobilisation de prières. Aujourd'hui, ils appellent au pardon.
Dans le passé, le peuple ukrainien a souffert à cause des Polonais, des Autrichiens, des Russes et des Allemands. Au 20e siècle, il a été frappé par la famine et a traversé deux guerres mondiales.
Dans les années 1990, l'Ukraine a obtenu son indépendance. Le patriotisme, fondé sur la haine et le manque de pitié, était faux. Les Galiciens utilisent un surnom moqueur, « Moskali » ou « Moscovites », pour les Ukrainiens de l'Est, et les Ukrainiens de l'Est utilisent le mot « Banderivtsi » ou « bandits fascistes » pour les Galiciens.
Ces jours-ci, Dieu veut élever l'Ukraine à la vie à travers la repentance ! La condition de la repentance, c'est de renoncer à l'esprit de l'EuroMaidan. Renoncer à l'esprit de haine et de manque de pitié par rapport à la population russophone de l'Ukraine et à la nation russe. De même, les Ukrainiens de l'Est doivent renoncer à l'esprit de la haine et au refus de pardonner aux Galiciens. Que tout le monde le fasse en présence d'un témoin, au moins. Ceux qui ont pris une part active à l'EuroMaidan devraient le faire à Kiev et descendre dans a rivière Dniepr en signe du baptême de repentance, à l'exemple du baptême de Jean dans le Jourdain. La deuxième condition posée par Dieu aujourd'hui, c'est que tous les Ukrainiens devraient passer une heure en prière avec Dieu tous les jours. Ce n'est que par la repentance et le pardon que Dieu sauvera la nation ukrainienne d'une guerre civile, de la perte de l'indépendance et de l'auto-génocide qui a été planifié !
Pour Dieu et pour l'Ukraine !

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